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Créer, c’est déjà transformer

  • Photo du rédacteur: virginie garcia
    virginie garcia
  • 11 juin
  • 1 min de lecture


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Il suffit parfois d’un seul geste.

Un pinceau trempé dans une couleur inattendue.

Une forme tracée sans réfléchir.

Un mot écrit sans permission.

 

Et tout de suite, quelque chose bouge. Dedans.

 

Créer, c’est déjà changer la façon dont on se tient dans le monde.

C’est retrouver une part de soi qu’on pensait muette ou disparue.

C’est remettre du mouvement là où ça coinçait, sans avoir besoin d’expliquer.

 

Le corps le sait

Parfois, le corps est le premier à répondre.

Il se relâche un peu. Respire mieux. Se redresse.

Comme s’il reconnaissait enfin un espace où il peut être, sans crainte.

 

Pas besoin d’attendre des semaines.

Dès la première trace, quelque chose se déverrouille.

On ne sait pas encore exactement quoi, mais on sent que c’est juste. Que c’est pour soi.

 

Un acte simple, une onde profonde


Ce n’est pas l’œuvre qui importe. C’est le geste posé.

Le fait d’avoir osé. De s’être autorisé.

Et souvent, ce geste-là, aussi minime soit-il, change l’ambiance intérieure.

 

Un peu plus d’air. Un peu moins de tension.

Une sensation de "ça y est", même si on ne met pas encore de mots dessus.

 

Créer, ce n’est pas faire.

C’est laisser advenir, laisser parler autrement. Et cela suffit à transformer.

 

Ce n’est pas magique. C’est vivant.


Il ne s’agit pas de miracle, mais de mouvement.

Et ce mouvement-là, on le sent tout de suite, si on y prête attention.

Il peut être doux, furtif, mais il est là.

 

Créer ne résout pas tout.

Mais ça redonne prise sur ce qu’on traverse.

Et ça, pour beaucoup, c’est déjà énorme.

 
 
 

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